On voit des noms de fleurs identiques à celles connues du THC, des variantes de noms connues et des noms inconnus au bataillon. Pourquoi?
Pour répondre à cette question, un petit tour du contexte :
– il n’y a que 75 variétés de CBD à ce jour autorisées en Europe, parmis les plus connues se trouvent la Carmagnola, Fedora, Kompolti…
Liste officielle de la Commision Européenne consultable ici
– Les breeders (éleveurs, créateurs de variétés) croisent des mâles et des femelles parmis ces 75 variétés autorisées afin d’obtenir plus de choix en terme de saveurs, d’effets thérapeutiques spécifiques, d’avantage de résistance aux insectes et aux maladies et/ou une meilleure adaptation à un climat particulier, c’est le cas de la Harlequin par exemple, mais aussi de la Moose, spécialement ramenée de Californie pour l’Espagne.
– Certaines de ces strains (souches en anglais) ont des brevets déposés, c’est le cas notamment de la Moose, comme de ses consoeurs riche en THC :
les Gelato, Zkittles, Do Si Dos…
– Le cannabis légal émerge d’une reconnaissance d’une réalité occultée car illégale. Qui dit cachée, interdite, dit absence de cadre protecteur donc de multiples abus et confusions.
Et si personne n’achète la Fedora 17 croisée avec la Earlina 8 FC, peut être que (presque) tout le monde voudra de la Amnesia Haze alors que se sera exactement la même fleur, juste rebaptisée… Seul les connaisseurs se méfieront et verrons l’entourloupe, mais ils ne représentent qu’une minorité.
– Le cultivateur peut donner le nom qu’il veut à son produit, le demandeur d’analyse peut en faire de même, le revendeur peut encore le changer. Ce n’est pas interdit
Partant de ces constats on peut comprendre comment les noms n’ont des fois ni queue ni tête…
En choisissant la transparence et la traçabilité on se retrouve à suivre les appellations fournies par certains cultivateurs même si nous ne sommes pas d’accord avec cette dénomination.
Par exemple certaines de nos variétés comme la NYC Diesel ne méritent pas cette appellation, mais elle mérite d’être à la disposition des usagers malgré son nom que l’on trouve maladroit. La véritable NYC Diesel riche en THC est vraiment typée et unique, et la version CBD que nous avons est loin de ce type même si elle a aussi le gout d’agrumes il est vrai. Son rapport d’analyse est en ligne, tout est clair et pour cultiver la confiance que vous avez en nos conseils, on vous en parle: sur sa page produit notre NYC Diesel n’a qu’une médaille d’argent alors qu’elle a l’aspect, la texture et les parfums d’une fleur de catégorie or, à cause de son nom.
Nous sommes trop attachés au respect du travail des breeders et à vous donner un vrai service et les infos qui vont avec pour faire comme si de rien n’était.
Oui ce n’est pas les connaisseurs qui vont remplir notre frigo, quoique, mais si plus de gens devenaient connaisseurs, certainement que la relation fournisseurs-consommateurs serait plus saine!
Pour résumé, ne jetons la pierre à personne, chacun doit assumer ses choix, les professionnels comme les consommateurs. Mais soyons clair: la NYC Diesel CBD comme la Amnesia CBD ne méritent pas leurs noms, elles s’en rapprochent (d’assez loin) mais rien de plus. Donc ne jetons pas la pierre non plus à ceux qui volontairement crée un nom comme “Papaya” ou la “Mother light” car ceux sont souvent des gens qui tiennent à respecter l’appellation d’origine, donc à respecter les breeders et les consommateurs. Surtout que ces derniers en choisissant la vérité prennent le risque de moins vendre que le voisin qui prétend avoir “la vrai qui ressemble au THC”. Vendre des bonnes fleurs oui, avec la vérité c’est mieux 🙂